Hôte habituel de nos forêts, s’adaptant à de nombreux terrains et climats, il était très en vogue au 19ème siècle, ce qui en fait un sujet fréquemment choisi par les auteurs romantiques.
Son feuillage dense et élégant le conduisit naturellement dans nos parcs et jardins, où les artistes paysagers pouvaient exprimer totalement leur art topiaire.
Avec son tronc élancé, étrangement cannelé, il déploie sa ramure en une belle et régulière forme ovoïde. Les fleurs, chatons, apparaissent en avril-mai ; les feuilles 2 fois plus longues que larges sont doublement dentées et virent au vieil or en automne.
Le charme peut atteindre 20 m de haut, a sa pleine maturité à 20 ans et vit de 150 à 200 ans. On le trouve principalement en Europe et en Asie mineure.
Il était une fois un arbre au charme envoûtant, au point qu’au fil du temps, à force de s’asseoir, de s’allonger ou de rêver au pied de son tronc, on finit par dire que l’on était « sous le charme ».